Alpha Condé demande l’implication des religieux dans la problématique de la circulation routière en Guinée
Vous imaginez qu’en Guinée depuis 2013 selon le ministre de la sécurité plus de 21 000 accidents de circulation enregistrés.
Le chef de l’Etat guinéen pense qu’il faut impliquer les religieux pour expliquer aux gens de ne pas surcharger les véhicules. Qu’est-ce qu’un chef religieux a à donner comme conseils en matière de circulation routière ? Une fois encore cela montre que la Guinée marche sur la tête.
Dans un pays où le chef suprême pense qu’il faut passer par les mosquées pour résoudre les problèmes sociaux et de gouvernance, peut-on encore attendre quelque chose d’Alpha Condé ?
Nous avons une administration qui n’existe qu’à Conakry et qui n’arrive pas à gérer cette capitale. Un pays où les naissances n’ont jamais été enregistrées, l’identification n’y existe pas, la population applique la loi de la force (justice populaire) à la place d’une administration locale. Des voleurs frappés et brûlés à morts, des suspects abattus, ce sont les quotidiens de nos populations. Comment voulez-vous que ces populations respectent des lois qu’ils ne connaissent rien de leur existence ? Que les gens soient civiques alors qu’ils ne savent pas qu’est-ce que le civisme. On ne peut pas résoudre les problèmes par un claquement des doigts.
Souvenez-vous qu’en France, la loi Jules Ferry sur l’éducation primaire obligatoire et gratuite (1881-1882), n’est toujours pas d’actualité chez nous en Guinée en 2017.
Regardez s’il vous plait l’urbanisation en Guinée, c’est du désordre total, comment les poubelles ne peuvent pas tuer les habitants ? Quelle est la différence entre l’être humain et l’animal ? Nous naissons tous, nous mangeons tous, nous dormons tous, nous grandissons tous et nous mourrons tous. Mais la différence chez l’humain est la capacité à se poser des questions et à se pencher sur des problèmes auxquels seule notre espèce est capable de répondre. C’est pourquoi les animaux sont restés dans les bois et les humains finissent par aller sur la planète Mars. Mais alors où est notre problème ?
Des réponses à suivre dans mes prochaines publications.
Kalil Sacko