En attendant la présidentielle très attendue et pleine de suspens de 2020, le leader du Parti de l’Espoir pour le Développement National est en train de peaufiner le programme qu’il compte mettre à l’épreuve des urnes dans un peu plus de deux ans, a constaté nouvelledeguinee.com.
Bien qu’étant absent de la Guinée depuis plusieurs mois, l’ancien premier ministre du gouvernement de large consensus semble avoir des idées claires dans certains domaines. Des domaines comme un fléau qui prend de l’ampleur au jour le jour, en l’occurrence, l’immigration clandestine qui touche de plein fouet la jeunesse guinéenne. Kouyaté entend s’attaquer au « mal » à la racine. Comme il le confirme au micro de nouvelledeguinee.com.
« Ma politique, ce serait d’abord de dénoncer les mauvaises pratiques ( … ) », explique l’ancien sous-secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies. Avant d’ajouter : « Tu as ceux qui quittent, parce qu’impossible de trouver du travail. Quand vous êtes dans une famille de 10 personnes et que 9 sont sans travail, et dépendent d’une seule personne, cette personne finira par être dans les mêmes conditions. C’est le problème de toutes nos familles aujourd’hui. Dans beaucoup de grandes familles, tout repose sur une seule personne qui finit par être pauvre (… ) ».
Probable futur candidat à la course à « Sékhoutouréyah », pour la troisième fois depuis qu’il est à la tête du Parti de l’Espoir pour le Développement National, Lansana Kouyaté promet de prendre les dispositions qui s’imposent dans le but de stopper la vague d’immigration clandestine qui ronge, au jour aujourd’hui, la société guinéenne.
« Si je suis aux affaires, c’est sera créer les conditions pour que, véritablement, les Guinéens n’aient plus la tentation d’aller à l’extérieur », s’engage-t-il dans un entretien exclusif à nouvelledeguinee.com.
Par les temps qui courent, la Guinée figure sur la liste des pays d’Afrique Subsaharienne parmi les plus touchés par l’immigration clandestine de sa jeunesse tentée par un supposé « eldorado » européen. En Belgique, par exemple, les Guinéens arriveraient en tête des demandeurs d’asile politique.
En France, Allemagne ou encore la Hollande, nos compatriotes sont aussi nombreux dans ces pays où ils espèrent pouvoir régulariser leur situation administrative afin d’affronter, ce qui est à leurs yeux, le fameux eldorado du Vieux Continent.
Source: Nouvelledeguinee.com